hron

D'où vient le projet?

Au tout début...

La première étincelle qui a déclenché le projet de film hron a country of ghosts vient d’une amitié entre deux gémeaux. Lors d’une de leurs nombreuses conversations animées (et pas mal abstraite) sur le politique, les relations, la fin du monde et les révolutions, un.e lança une pique à l’autre en lui recommandant un livre conseillé aux anarco-idéalistes. La pique a visé assez juste (ouch) pour convaincre l’autre de trouver le dit roman au Salon du livre anarchiste de Montréal. Après l’avoir lu deux fois lors d’un été vagabond en Gaspésie (et après avoir pleuré les deux fois), cette personne (quand même un peu idéaliste, dirait-on…) décida qu’en temps venu, un projet collectif cinématographique serait monté autour de l’œuvre.

Après avoir obtenu l’accord de Margaret Killjoy (l’auteur.e), un travail de ramification commença afin de rallier ensemble différentes deep souls aux talents variés. Depuis, l’exploration de ce rêve //un projet cinématographique anti-autoritaire, intersectionnel et anti-oppressif// continue de prendre forme(s)."

Qui nous sommes

Le collectif du film est une équipe d’une dizaine de personnes ayant différentes expériences artistiques et cinématographiques, mais qui ne travaillent pas pour l’instant dans le domaine du cinéma de manière professionnelle à temps plein. Nous nous définissons comme une équipe de travail queer qui s’inscrit dans des communautés de pratiques radicales et antiautoritaires. C’est pourquoi, à travers ce projet, nous visons à relever le défi de réaliser et produire une œuvre cinématographique de manière non-hiérarchique.

*Quatre d’entre nous participent au programme Jeunes volontaires par l’entremise de ce projet de film.

CONTEXTE HISTORICO POLITIQUE DE HRON

L’histoire de Hron, A country of ghosts, se déroule dans une réalité alternative dans laquelle l’Empire de Borolia est en période de conquête coloniale. Dans le passé récent de ce monde, Borolia a gagné la guerre contre l’empire limitrophe de Voronnia. L’histoire du film se déroule alors que Borolia veut étendre ses frontières au-delà du territoire montagneux des Cerracs qu’ils pensent être une région vierge, mais regorgeant de ressources utiles à l’empire comme le fer et le charbon. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que depuis près d’une centaine d’année, les Cerracs sont habitées par une confédération de villages anarchistes autogérés qui se nomme « Hron ».

C’est pourquoi nous voulons nous éloigner des courants qui rendent romantique et sensationnelle les réalités liées à la guerre et à ses violences. Les miliciennes de Hron ne se battent pas pour un désir de gloire héroïque, mais bien par nécessité, pour pouvoir survivre, et c’est une distinction qui alimentera notre traitement artistique.